Sur notre chemin vers la Place du centre sur la Promenade du Portage, on croise deux filles déguisées en casseau de frites!
Heure du midi – Place du Centre, foire alimentaire.
Il y a des fonctionnaires partout, tous bien habillés. Leurs cartes d'identité se balancent de leur hanche ou leur cou. D'où nous sommes assis, nous remarquons que douze hommes portent des polos avec des lignes verticales ou horizontales, quatre sont en habits, et trente-deux ont une chemise. Un homme en chemise-cravate approche la ligne du Thaï express, lentement, les yeux rivés sur son cellulaire. Une jeune femme, habillée tout en noir, se tient contre un poteau, à l’arrière du corridor de sangle du Thai Express. Sa fonction est d'écrire la commande des clients sur un petit carré de papier. Les gens qui ont leur papier se dirige ensuite docilement vers le comptoir. Ils remettent leur papier au cuisiniers et attendent leur repas.
Il y a un grand sapin de Noël en plein milieu de la foire. Beaucoup de gens: beaucoup de mouvements, les gens se lèvent, s'assoient, marchent, cabaret dans les mains. Les commerces sont très fréquentés; les files d'attente sont longues. La conversation est entremêlée et omniprésente, autant en anglais qu'en français. La plupart des gens autour de nous mangent, tout en discutant, assis à leur table. Dans l'assiette des gens, on remarque beaucoup de variété: pâtes, soupes, riz, hamburgers. Il y a de nombreux obèses. Les gens entrent et sortent continuellement comme des électrons qui vont et viennent à travers un fil électrique. Le courant est continu: le flux de particules est constant.
Les particules ont une apparence variée:
Une femme portant une veste rouge attend, les yeux rivés vers ses mains jouant avec un morceau de papier.
Une femme portant une veste rouge attend, les yeux rivés vers ses mains jouant avec un morceau de papier.
Un vieil homme en cravate mange seul. Un vieil homme obèse s’appuyant sur une canne passe avec son dîner et une canne de coke. Ça sent le thaï.
Un autre homme seul s’assoit à côté de nous; il lit le Journal de Montréal. Les tables à notre droite et à notre gauche parlent vivement.
Toutes les tables sont maintenant occupées. Trois jeunes femmes sont assises à droite. Une parle pendant que les deux autres acquiescent de la tête, gardant les yeux baissés sur leur assiette.
La ligne du Thaï express est enfin finie. L’employée qui prenait les commandes alors que c’était occupé se tient debout, immobile.
Beaucoup de gens du sexe masculin portent des chemises rayées et en carreaux. Un certain nombre de personnes porte un attirail assez propre. Les gens de sexe féminin portent des vêtements différents les uns des autres.
On suit le flot en s’éloignant de la foire alimentaire.
Une belle sacoche passe, suivant sa propriétaire dans le Dollar ou Deux. Dans ce magasin du dollar, deux jeunes femmes travaillent à la caisse. Une rit de la blague de son client.
Une femme regarde une boucle de Noël immense. Une autre femme parle de ses congés de Noël. L’allée des décorations de Noël est très chargée.
À chaque coin, il se tient une personne avec une carte d’identité du gouvernement à la hanche ou autour du cou, regardant la marchandise.
Une paire de femmes avec les cheveux très raides discutent de leurs achats. Une autre femme tient un téléphone dans une main, jonglant un plateau doré en plastique de l’autre.
Une femme est penchée si bas que son cul est en l’air, alors qu’elle regarde des objets en plastique sur l’étagère du bas.
Plus d’une personne lance un son d'impatience (tskkk) alors que Maija ne bouge pas assez rapidement, ralentissant la circulation du courant.
Deux femmes dans la quarantaine se dirigent vers la caisse, les mains pleines d'objets en plastiques.
On se dirige vers la section des cartes. Il n’y a personne, mais deux sont à proximité, dans la section du papier d’emballage. Une femme portant un manteau de cuir reluisant examine un linge de 1$.
Il y a quatre personnes en ligne pour la caisse. Huit autres personnes s’engouffrent dans le petit magasin. On s'installe près d'un présentoir à l'entrée du Dollar ou Deux, dans une intersection du corridor. L'endroit est très achalandé: il s'agit d'un carrefour, à deux vois.
D'une part, il y a une voie devant nous qui mène à la foire alimentaire, et une autre à notre gauche qui en sort. Un type avec un coupe-vent sur lequel il y a des drapeaux de différent pays est assis sur un banc et regarde passivement les gens aller et venir.
La circulation est tout aussi continu ici que dans la foire alimentaire; il y a toujours autant de conversation inaudibles. Les gens arrivent et sortent de plusieurs directions. Toutefois, on peut parler d'un calme relatif. Proche de notre endroit, il y a un magasin vendant des articles féminins (vêtement, maquillage). Un groupe de jeunes filles y entre en discutant de façon rapide et excitée.
Les gens passent en paires ou seul. Un homme dépose son café sur le présentoir contre lequelle nous sommes appuyés, jouant avec son cellulaire. Plusieurs des gens qui passent tiennent un contenant de styromousse dans les mains, ou bien des tasses de café.
Le père de Nicolas passe près de lui, il ne le reconnaît pas. Quelques instants plus tard, il repasse, avec un plat de thaï dans ses mains et il ne le remarque toujours pas.
13h approche, le couloir se vide. Deux hommes s’approchent du comptoir et nous demandent de se tasser pour qu’ils puissent prendre des dépliants publicitaires. C’est alors que nous les remarquons.
On en ramasse également une copie. Il s'agit d'un dépliant dans lequel se trouve une carte de la Place du centre et une description des commerces et restaurants.
Le débit du couloir descend de manière remarquable alors que plus en plus de gens se dirigent vers leur bureau.
Un autre homme seul s’assoit à côté de nous; il lit le Journal de Montréal. Les tables à notre droite et à notre gauche parlent vivement.
Toutes les tables sont maintenant occupées. Trois jeunes femmes sont assises à droite. Une parle pendant que les deux autres acquiescent de la tête, gardant les yeux baissés sur leur assiette.
La ligne du Thaï express est enfin finie. L’employée qui prenait les commandes alors que c’était occupé se tient debout, immobile.
Beaucoup de gens du sexe masculin portent des chemises rayées et en carreaux. Un certain nombre de personnes porte un attirail assez propre. Les gens de sexe féminin portent des vêtements différents les uns des autres.
On suit le flot en s’éloignant de la foire alimentaire.
Une belle sacoche passe, suivant sa propriétaire dans le Dollar ou Deux. Dans ce magasin du dollar, deux jeunes femmes travaillent à la caisse. Une rit de la blague de son client.
Une femme regarde une boucle de Noël immense. Une autre femme parle de ses congés de Noël. L’allée des décorations de Noël est très chargée.
À chaque coin, il se tient une personne avec une carte d’identité du gouvernement à la hanche ou autour du cou, regardant la marchandise.
Une paire de femmes avec les cheveux très raides discutent de leurs achats. Une autre femme tient un téléphone dans une main, jonglant un plateau doré en plastique de l’autre.
Une femme est penchée si bas que son cul est en l’air, alors qu’elle regarde des objets en plastique sur l’étagère du bas.
Plus d’une personne lance un son d'impatience (tskkk) alors que Maija ne bouge pas assez rapidement, ralentissant la circulation du courant.
Deux femmes dans la quarantaine se dirigent vers la caisse, les mains pleines d'objets en plastiques.
On se dirige vers la section des cartes. Il n’y a personne, mais deux sont à proximité, dans la section du papier d’emballage. Une femme portant un manteau de cuir reluisant examine un linge de 1$.
Il y a quatre personnes en ligne pour la caisse. Huit autres personnes s’engouffrent dans le petit magasin. On s'installe près d'un présentoir à l'entrée du Dollar ou Deux, dans une intersection du corridor. L'endroit est très achalandé: il s'agit d'un carrefour, à deux vois.
D'une part, il y a une voie devant nous qui mène à la foire alimentaire, et une autre à notre gauche qui en sort. Un type avec un coupe-vent sur lequel il y a des drapeaux de différent pays est assis sur un banc et regarde passivement les gens aller et venir.
La circulation est tout aussi continu ici que dans la foire alimentaire; il y a toujours autant de conversation inaudibles. Les gens arrivent et sortent de plusieurs directions. Toutefois, on peut parler d'un calme relatif. Proche de notre endroit, il y a un magasin vendant des articles féminins (vêtement, maquillage). Un groupe de jeunes filles y entre en discutant de façon rapide et excitée.
Les gens passent en paires ou seul. Un homme dépose son café sur le présentoir contre lequelle nous sommes appuyés, jouant avec son cellulaire. Plusieurs des gens qui passent tiennent un contenant de styromousse dans les mains, ou bien des tasses de café.
Le père de Nicolas passe près de lui, il ne le reconnaît pas. Quelques instants plus tard, il repasse, avec un plat de thaï dans ses mains et il ne le remarque toujours pas.
13h approche, le couloir se vide. Deux hommes s’approchent du comptoir et nous demandent de se tasser pour qu’ils puissent prendre des dépliants publicitaires. C’est alors que nous les remarquons.
On en ramasse également une copie. Il s'agit d'un dépliant dans lequel se trouve une carte de la Place du centre et une description des commerces et restaurants.
Le débit du couloir descend de manière remarquable alors que plus en plus de gens se dirigent vers leur bureau.
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